Les écoducs – également appelé passages à faune ou ponts verts – sont des structures écologiques dont le but est de réduire l’impact négatif des constructions humaines sur la vie animale, en reliant des espaces naturels fragmentés par des barrières urbaines (route, autoroute, etc). En offrant un passage sécurisé aux animaux, les écoducs permettent de réduire le nombre d’accidents de voitures et de préserver des espèces animales menacées.
Pour inciter la faune à les traverser, ces passages sont positionnés à proximité des habitats des animaux et dans des espaces favorables à la biodiversité, ou sur d’anciens couloirs naturels de migration. De plus, ils sont généralement recouverts de végétaux locaux afin d’offrir un milieu propice aux espèces amenées à les franchir.
Terme générique, les écoducs incluent des tunnels, viaducs, ponts, passages aquatiques, toits végétaux. Ils peuvent être « supérieurs » ou « inférieurs » selon qu’ils passent au-dessus ou en dessous de l’obstacle humain.
Initiés en France dans les années 1950, les écoducs se sont généralisés au reste de l’Europe puis en Amérique du Nord.