Pendant des années, il ne photographie qu’en buvant beaucoup, produisant des photos floues, indistinctes. Très vite, il se rend compte que le flou peut faire naître des photos différentes, une vision différente de la réalité. Peu à peu, il apprend à contrôler ce flou, parvient à le maitriser. Pour Antoine d’Agata, le flou n’a pas de rôle esthétique, mais c’est une manière d’atteindre l’essence même d’une situation. Certains de ses clichés évoquent les peintures du peintre Francis Bacon.
Il utilise toutes les manières possibles pour perdre au maximum le contrôle de lui-même, pour être le plus instinctif possible, le plus vrai. Il utilise la drogue, l’alcool, le sexe, la jouissance.