Le trafic d’humains en Libye par Narciso Contreras

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Etape stratégique, de par sa proximité avec les côtes italiennes, dans la course vers l’Europe pour les migrants arabes et africains qui fuient la violence de leurs pays, la Libye représente également un piège impitoyable qui se referme sur ces hommes et femmes affamés, épuisés après un long trajet et dépouillés par les passeurs qui n’hésitent pas à les kidnapper et les revendre pour moins de 500 euros dans des marchés humains. Emprisonnés et réduits à l’état d’esclavage, ils sont enfermés dans des fermes, des maisons, des entrepôts où ils subissent des sévices corporels (trafic d’organes) et sexuels (prostitution) et doivent travailler dans des champs et des chantiers de construction, etc.

Selon l’ONU, près de 15 000 migrants seraient détenus dans ce pays – abandonné aux milices, trafiquants et militaires – plaque tournante du trafic humain.

Pendant près de 3 mois, le photoreporter mexicain Narciso Contreras a documenté le calvaire de ces personnes, ignorés de tous, loins de leurs pays et si proches de leur destination, privés de toute liberté et réduits à l’état d’esclave.

 

© Narciso Contrera pour la Fondation Carmignac
© Narciso Contrera pour la Fondation Carmignac
© Narciso Contrera pour la Fondation Carmignac
© Narciso Contrera pour la Fondation Carmignac
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